Gregor Barnett, guitariste et co-leader/chanteur du groupe punk-rock de Pennsylvanie The Menzingers, est heureux d’annoncer la sortie de son tout premier album solo Don’t Go Throwing Roses In My Grave, à paraître en digital et CD le 18 février 2022 via Epitaph Records. L’album sera disponible en vinyle, un mois plus tard, le 18 mars 2022.
Composé et enregistré au beau milieu de la pandémie, Don’t Go Throwing Roses In My Grave voit Barnett faire un grand écart inattendu, loin des déflagrations punk-rock de son groupe The Menzingers, pour aller puiser dans une americana rugueuse que n’auraient pas renier des songwriters tels que Tom Waits ou Warren Zevon. Un répertoire particulièrement adéquat alors que Barnett se trouvait confronté au deuil et au doute, en quête de soulagement et de rédemption. « Ce fut la tempête totale” explique t-il. “Le groupe ne pouvait plus tourner, je n’allais vraiment pas bien à l’époque, et j’étais coinçé chez moi, en train de voir ma famille se débattre avec la maladie, la mort et diverses souffrances. Tout ce que je pouvais faire pour traverser cette tempête, c’était écrire. »
“Ecrire a toujours été ma façon de donner du sens à ma vie et au monde qui m’entoure”, Barnett poursuit, considérant les sessions d’écriture lors du premier confinement comme une sorte de thérapie, un moyen d’évacuer son angoisse quant à la santé de sa famille et d’appréhender le décès de son grand-père. « J’écrivais parce que ça me faisait du bien” ajoute-t-il. « Mais dès que j’ai pu réunir trois ou quatre chansons, j’ai commencé à réaliser qu’il y avait, là, une histoire témoignant de la façon dont j’avais réussi à surmonter cette épreuve: l’ossature d’un album ».
Après avoir travaillé sur les maquettes de ces nouvelles chansons et dégrossi le travail dans son home-studio de Philadelphie, Barnett apporta les chansons à son collaborateur de longue date et producteur Will Yip (Mannequin Pussy, Quicksand) le temps d’une session d’enregistrement qui dura près de trois semaines. Barnett recruta également Yip pour les parties de batterie et convia ses camarades des Menzingers Eric Keen pour jouer la basse, Joe Godino pour des percussions, et Tom May pour faire la photo de couverture de l’album. Le résultat donne dix chansons vulnérables et dépouillées, autant de raisons de se rappeler l’importance de chérir ceux qu’on aime et le temps précieux qu’il nous est donné d’être en leur compagnie. Car rien, ni personne n’est éternel.
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