Si le songwriter texan avait, par le passé, salué ses mentors Townes Van Zandt et Guy Clark via des albums tribute, ce nouvel album, une toute autre histoire, est celui que Steve Earle redoutait d’avoir à enregistrer un jour. Le sobrement intitulé J.T. rend donc hommage à Justin Townes Earle (J.T.), décédé le 20 août dernier à Nashville d’une overdose (accidentelle).
Steve Earle & The Dukes – J.T. (Colored Vinyl)
25,00 €
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Edition limitée couleur, réservée aux disquaires indépendants.
Si le songwriter texan avait, par le passé, salué ses mentors Townes Van Zandt et Guy Clark via des albums tribute, ce nouvel album, une toute autre histoire, est celui que Steve Earle redoutait d’avoir à enregistrer un jour. Le sobrement intitulé J.T. rend donc hommage à Justin Townes Earle (J.T.), décédé le 20 août dernier à Nashville d’une overdose (accidentelle).
“Cet album s’intitule J.T. car c’est ainsi qu’on appelait Justin, enfant, jusqu’à ce qu’il devienne adulte. Et encore, quand il était tout petit, je l’appelais « Cowboy », explique Steve Earle. “Pour le meilleur ou le pire, à tort ou à raison, j’aimais Justin Townes Earle plus que tout au monde. Ceci étant dit, j’ai fait ce disque comme n’importe lequel des disques que j’ai enregistrés dans ma carrière. C’était la seule façon que je connaisse de lui dire au revoir. »
Le poignant « Harlem River Blues » est l’un des titres les plus connus de Justin, remportant le titre de “Chanson de l’Année” lors des Americana Music Awards de 2011 – deux ans plus tôt, Justin remportait le titre de « Nouvel Artiste de l’Année » aux mêmes Awards.
Sur J.T., Steve Earle & The Dukes reprennent dix compositions de Justin – de “I Don’t Care,” apparu sur le tout premier EP Yuma (2007), un trio de chansons extraites du premier album studio, The Good Life(“Ain’t Glad I’m Leaving”, “Far Away In Another Town” et “Lone Pine Hill”) jusqu’à des compositions plus récentes comme le “Champagne Corolla” de 2017 ou le “The Saint Of Lost Causes » de 2019, chanson-titre du huitième et ultime album du songwriter. J.T. se clôt avec “Last Words,” une chanson que Steve a écrite pour Justin.
Auteur de la nécrologie de Justin pour le New York Times, Ben Sisario souligna, “dès ses débuts, Mr. Earle gagna le respect des critiques et d’un public dévoué grâce à des chansons faisant la part belle aux âmes tourmentées et revêtues d’un style folk-rock sépia évoquant tout autant [Townes] Van Zandt que Hank Williams.”
100% des revenus de J.T. seront reversés à un fonds de placement au profit de Etta St. James Earle, la fille de Justin et Jenn Earle, âgée tout juste de trois ans.
Bien que sombre en partie, l’album résonne au final comme une vibrante célébration d’une vie vécue avec passion, jalonnée de vrais choix. Il a été enregistré avec les fidèles Dukes, le groupe de Steve Earle, au grand complet : Chris Masterson (guitare), Eleanor Whitmore (violon et chœurs), Ricky Ray Jackson (pedal steel, guitare & dobro), Brad Pemberton(batterie) et Jeff Hill (basse) – l’ex-Hazy Malaze, Neal Casal Band, Chris Robinson Brotherhood ayant remplacé le regretté bassiste historique du groupe, Kelley Looney décédé il y a un an.
Poids | 0.550 kg |
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