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Le Texan Israel Nash revient à ses racines rock’n roll

Son nouvel album 'Ozarker' est annoncé pour le 20 octobre 2023

L’artiste originaire du Texas-via-Missouri, Israel Nash, et son label Loose Music sont heureux d’annoncer, aujourd’hui, la sortie, le 20 octobre prochain, d’un tout nouvel album studio Ozarker (à précommander ici).

Enregistrée avec le producteur Kevin Ratterman (My Morning Jacket, Ray LaMontagne), cette nouvelle collection de chansons est une ode aux racines de Nash. Bien plus que cela encore, c’est une méditation sur l’amour et la famille, sur la beauté et les chagrins transmis d’une génération à l’autre, sur les liens qui nous lient dans les bons moments comme les moins bons.

Surtout, la musique opère ici un retour jouissif au heartland rock avec lequel Nash a grandi — Petty, Springsteen, Seger — avec, à l’appui, des grosses guitares et des mélodies comme des hymnes. Les paroles, quant à elles, tout aussi cinématiques, dressent le portrait saisissant d’hommes et de femmes de tous les jours, essayant tant bien que mal de s’en sortir, toujours avec dignité et respect. “Je pense que si tout ce “classic heartland rock” perdure, c’est parce qu’il touche à des thèmes et des sentiments que nous ressentons tous profondément : le désir, les disputes, l’engagement, la fuite » explique Nash. « En tant qu’artiste, j’aspire toujours à toucher le plus de monde possible, et c’est ce que cette musique a toujours représenté pour moi.”

Ecouter la chanson-titre “Ozarker” ci-dessous:

Israel Nash a beau résider maintenant dans le Texas Hill Country, il sera toujours un Ozarker de coeur. Fils d’un prêtre Baptiste et d’une artiste, Nash s’est retiré depuis quelques années à Dripping Springs, Texas, où il a construit son propre studio d’enregistrement, au beau milieu d’un ranch. Là, il a eu tout le loisir et l’espace pour développer un son atmosphérique, parfois psychédélique, quelque part entre Neil Young et Pink Floyd. “Je suis né et ai grandi dans une petite ville du Missouri,” raconte Nash. “Tous les gens, les histoires et la musique qui m’ont formé viennent de là, de ce pays, et je sentais qu’il me rappelait alors que j’écrivais ce nouveau disque. »

Curieux d’en apprendre davantage sur ses ancêtres, Nash se rapprocha de sa maman qui se mit à remplir des pages et des pages avec ses souvenirs de plusieurs générations d’Ozarkers. Plutôt que d’écrire, cette fois, l’album dans son studio, Nash s’établit à Wimberley, Texas, loua une maison au bord de la Blanco River et se mit au travail avec juste une guitare, un vieux clavier Casio, une boîte à rythme vintage, et un magnétophone quatre-pistes. L’idée était de s’efforcer à rester simple et honnête, d’éviter de retomber dans certaines routines ou bien de se perdre dans trop de matos. Il lui fallait le plus possible écrire avec un sentiment d’urgence et ne pas perdre l’intention que ses nouvelles chansons exigeaient.

Certains des personnages dépeints dans ce nouvel album viennent directement de la propre histoire familiale du musicien, d’autres sont issus de récits qui lui ont été rapportés, mais tous ont en commun cette résilience propre au Midwest : leurs espoirs et leurs rêves, leurs triomphes et leurs échecs sont tous évoqués avec tendresse et empathie. Il serait aisé pour Nash de mythifier l’endroit dont il vient, de porter un jugement sur les paysages et les gens qui le peuplent avec une distance ou une quelconque sagesse rétrospective, mais Ozarker, au contraire, présente des instantanés honnêtes et intimes de ses sujets, évitant toute romance du passé mais ne perdant jamais de vue l’humanité nichée en son cœur.

Au moment d’enregistrer ces chansons, Nash passa dix jours à les jouer live, dans son studio, avec un groupe de haut-vol comprenant Patrick Hallahan de My Morning Jacket à la batterie, Curtis Roushde Bright Light Social Hour à la guitare, Seth Kauffmann de Floating Action à la basse, et son ami et collaborateur de longue date Eric Swanson à la pedal steel. Ensuite, Nash fit quelques séjours dans le studio de Ratterman à Los Angeles pour enregistrer les voix et étoffer le tout avec encore plus de guitares et des synthés. Le résultat est un mur du son luxuriant qui sonne à la fois vintage et contemporain, encapsulant rien de moins que 50 ans de roots rockaméricain dans un maelstrom sonique redoutable.

La chanson-titre “Ozarker” raconte l’histoire de l’arrière-grand-père de Nash, un travailleur émigré qui tomba amoureux de la fille d’un marchand de fruits et tint la promesse de revenir la chercher, un an plus tard, pour l’épouser. « Peu importe l’endroit d’où vous venez ou bien où vous allez, vous porterez toujours votre passé avec vous” assure Nash. « Les gens, les endroits, les histoires, c’est tout cela qui vous constitue.”

C’est ce qui fait de Israel Nash un Ozarker.

Précommander l’album Ozarker

Ozarker track listing:

Can’t Stop
Roman Candle
Ozarker
Pieces
Going Back
Firedance
Lost In America
Midnight Hour
Travel On
Shadowland

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Chuck Prophet + GA-20

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